Concept anglo-saxon, l’afterwork a fait des émules en France ces dernières années. Le principe est a priori simple : prendre un verre entre collègues à la fin de la journée. Mais pour être profitable, ce moment convivial nécessite un minimum d’organisation… Explications.
Nul n’ignore en quoi consiste l’afterwork, forme d’apéritif entre collègues au sortir du bureau. Sa pratique n’est pourtant pas si répandue en France, à en croire une étude sur le bien-être au travail réalisé fin 2017 par Opinion Way pour Privateaser et j’aime ma boîte.
D’après ce sondage, 60% des employés considèrent que l’afterwork contribue au bien-être au sein de leur entreprise et 70% y voient un moyen de découvrir leurs collègues. Pour autant, ils ne sont que 42% à s'y adonner et seules 13% des entreprises lui consacrent un budget. Or ces dernières auraient tout à gagner à le pratiquer car, outre son impact en termes de bien-être et de cohésion des équipes, l’afterwork peut aussi leur donner l’occasion de remercier les collaborateurs pour le travail accompli, et l’on sait combien cette reconnaissance peut influer favorablement sur leur motivation. Les start-up l’ont d’ailleurs bien compris, puisqu’elles en organisent plus souvent que les grands groupes. Mais comment assurer le succès de ces afterworks ?
Une organisation conjointe
La première règle d’or est d’impliquer les collaborateurs dans l'organisation, éventuellement confiée par roulement à des personnes différentes. C’est le meilleur moyen de proposer un afterwork qui conviendra au plus grand nombre. Ce qui n’empêche pas l’entreprise d’en fixer le cadre général en indiquant les équipes concernées, la périodicité, le budget…
Le financement est un autre point clé : l’entreprise doit contribuer, au moins en partie, à l’afterwork. En offrant par exemple une première tournée - sans quoi cet apéritif convivial risque d’être perçu par les participants comme un simple verre entre amis, plutôt qu’un moment lié à leur entreprise. Libre ensuite à chacun de consommer autre chose si le cœur lui en dit, avec modération bien sûr...
De préférence à date fixe et en dehors de l’entreprise
Inscrire une périodicité en prévoyant l’afterwork à une date fixe, comme le dernier jeudi du mois, présente au moins deux avantages : il devient de ce fait un événement faisant partie intégrante de la vie de l’entreprise. Par ailleurs, en connaissant par avance la date à laquelle il se déroule, les employés peuvent plus facilement faire en sorte d’être libres ce soir-là.
Le lieu joue également un rôle d’importance : l’afterwork doit être de préférence organisé hors les murs de l’entreprise, mais à proximité, sous peine de voir s’évaporer les plus pressés de regagner leurs pénates. On choisira si possible un endroit où l’on peut s’entendre, voire se livrer à des activités, comme les fléchettes, le karaoké ou le billard… Objectif : donner l’envie de recommencer le mois prochain !