Ticket Restaurant

Sète Agglopole Méditerranée : la carte Ticket Restaurant® est dans la poche des agents depuis 10 ans !

Rencontre avec Philippe Marsal, Responsable paie de Sète Agglopole Méditerranée, une collectivité territoriale qui regroupe 14 communes et qui compte près de 1 000 agents dont la majorité bénéficie de la carte Ticket Restaurant ®.
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10 avril 2024
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L’expérience de la mixité pour passer au titre-restaurant dématérialisé, une stratégie gagnante à Sète.

Sète Agglopole Méditerranée : la carte Ticket Restaurant ®est dans la poche des agents depuis 10 ans !

Rencontre avec Philippe Marsal, Responsable paie de Sète Agglopole Méditerranée, une collectivité territoriale qui regroupe 14 communes et qui compte près de 1 000 agents dont la majorité bénéficie de Ticket Restaurant ®, selon leur statut. Des avantages dont ils ont pu bénéficier de manière mixte, avant de tendre vers une dématérialisation complète. Explications.

Pourquoi proposer Ticket Restaurant ®à vos agents et combien sont-ils à bénéficier de cet avantage ?

Nous avons fait le choix de proposer Ticket Restaurant® à nos agents tout d’abord pour leur faire gagner en pouvoir d'achat. Le fait est que nous n’avons pas de cantine ou de salle de repas au sein de notre collectivité pour la pause déjeuner. Les agents doivent donc se rendre à l'extérieur pour acheter leurs repas. Actuellement, sur les 1 000 agents, environ 800 agents bénéficient du dispositif. Ceux qui n’en bénéficient pas sont des saisonniers, auxquels nous n’avons pour l’instant pas ouvert ce droit.

Proposez-vous d’autres avantages Edenred à vos collaborateurs ?

Depuis 2020, nous avons mis en place la carte cadeau Kadéos, d'une valeur de 85€ pour l’ensemble des agents. Nous avons également mis en place le forfait mobilités durables, qui englobe tous les déplacements mobilité douce : vélo, trottinette, covoiturage, transports en commun… Avec des paliers selon le nombre de jours utilisés, de 100€, 200€, jusqu’à 300€ maximum par an.

Concernant les titres-restaurant, vous étiez initialement au format papier ?

Nous avons souscrit aux titres-restaurant Edenred en 2008, en version papier. Cela fait donc 16 ans que nos agents bénéficient de ce dispositif. Puis, en 2014, [lors de l’entrée en vigueur du décret autorisant la dématérialisation des titres-restaurant, NDLR] nous avons mis en place la coexistence des deux formats avec Edenred, en répartissant 50% format papier et 50% format dématérialisé pour les chargements mensuels. Par exemple, si les collaborateurs avaient droit à 20 titres-restaurant par mois, ils en avaient 10 en papier et 10 sur la carte. Cette mixité était une étape avant la dématérialisation complète, qui a été décidée la même année. Pour l’organiser sur notre territoire, plutôt vaste, nous avions instauré un rétroplanning avec Edenred. Ainsi, chaque agent a pu s'approprier la dématérialisation progressivement et en douceur, sans contrainte particulière.

Par rapport à ce format mixte, quels ont été les retours des agents ?

Au début, la dématérialisation a suscité quelques appréhensions. Mais avec cette transition progressive, les agents se sont vite aperçus que la carte était un moyen de payer au centime près, et qu’ils avaient tout à y gagner, contrairement à la version papier où la monnaie n’était pas rendue. Cela s’est donc révélé être un développement positif.

De plus, le fait de pouvoir y accéder depuis le téléphone et de pouvoir la partager avec ses proches est un avantage apprécié. Ainsi, plusieurs agents partagent leur carte à leurs enfants et se répartissent entre eux le plafond de 25 € dans la journée. Ce n’est donc pas seulement l’agent qui en profite mais toute la famille !

Et les équipes en charge de la gestion des titres-restaurant, comment ont-elles réagi suite à la dématérialisation ?

Cela a été reçu très favorablement, étant donné la très grande quantité de carnets que l’on recevait mensuellement pour nos 800 agents. ll fallait un coffre-fort avec une liste d’émargement, ce qui impliquait de grandes responsabilités. Aujourd’hui, avec la carte, il suffit de commander les titres-restaurant via l’interface, ils sont crédités quasi instantanément, là où il fallait attendre au moins 1 semaine avant pour réceptionner les carnets.

De plus, la plateforme permet aux agents de gérer leurs titres-restaurant au quotidien en toute autonomie. Par exemple, s’ils perdent leur carte, ils peuvent faire opposition seuls en quelques clics. Auparavant, ils devaient venir nous signaler la perte de leur carnet, que l’on devait ensuite recommander, réceptionner à nouveau pour lui, etc. Un processus chronophage, qui fait désormais place à plus de liberté, et un gain de temps non négligeable pour le service gestionnaire.

Avez-vous rencontré des freins au démarrage de la carte EdenredTicket Restaurant® ?

Forcément, l’inconnu fait toujours un peu peur. Nous avons donc rencontré quelques réticences au démarrage, les agents étant habitués à consommer en donnant plusieurs titres papiers d’un coup par exemple. Le plafonnement de la carte à 25 €, à l’époque fixé par les pouvoirs publics à 19 €, les préoccupait. Mais ils se sont finalement vite adaptés et ont adapté leur mode de consommation à la carte.

Avez-vous organisé des actions spécifiques pour lever ces freins à la dématérialisation ?

Nous avons été accompagnés par Edenred pour communiquer auprès de nos agents sur les différents sites. Des forums ont été organisés, et des flyers ont été produits, afin de présenter les avantages de la dématérialisation aux agents et de ne pas les laisser seuls dans l’inconnu. C’est toute cette communication qui les a aidés à comprendre le dispositif et à adopter les nouvelles fonctionnalités.

Une campagne a également été lancée auprès des commerçants situés sur le bassin de Thau. Edenred s'est rapproché de tous les commerçants pour leur présenter la solution dématérialisée. Une démarche qui a été en grande partie réalisée sur le terrain, mais également par téléphone. Le fait d’avoir 800 agents n’étant pas négligeables pour le commerce local.

Quelles ont été selon vous les forces de l’accompagnement Edenred pour accompagner ce changement ?

Assurément, son omniprésence. Edenred a toujours répondu présent et positivement. Les responsables dédiés ont été réactifs à nos demandes et nous ont suivis de A à Z. Ils n’ont pas mis de frein à notre progression sur la dématérialisation, nous ont suivis, et écoutés. C’est d’ailleurs pour cela qu’Edenred est devenu un partenaire historique, puisque cela fait près de 16 ans que nous travaillons ensemble !

Quels seraient vos conseils pour un passage à la carte réussi ?

Il faut être bien accompagné, faire preuve de pédagogie auprès des agents pour leur exposer tous les avantages de la dématérialisation. Si cela est expliqué, il n’y pas de réfractaires. Les agents comprennent les avantages de la solution.

Comment cela s’est déroulé au sein de la collectivité, d’autres organisations vous ont-elles suivi dans la démarche de la dématérialisation ?

L’ensemble des élus nous a suivis dans cette démarche de dématérialisation, pour les élaborations du marché et débloquer les budgets. Une véritable opportunité, qui n'était pas évidente de prime abord, le papier ayant une valeur historique. Nous avons été précurseurs dans cette démarche, puis la ville de Sète nous a emboîté le pas pour opérer également une transition vers la dématérialisation.

Les pouvoirs publics ont annoncé la fin probable du titre-restaurant papier à horizon 2026, comment réagissez-vous à cette annonce ?

De notre côté, cela fait donc déjà 10 ans que nous sommes dématérialisés. Pour avoir pu faire l’expérience des trois différentes phases : 100% papier, 50% papier et 50% dématérialisé, puis enfin 100% dématérialisé, je peux affirmer que c’est positif ! Et les agents qui ont également connu ces trois différentes phases ont aussi de bons retours. Ils ont réussi à s’adapter à chaque étape et profitent d’un meilleur pouvoir d’achat.