Entretien avec Grégory Millot, directeur d’exploitation du Sanglier Bleu à Paris (18ème )
Manager Attitude : Votre restaurant, dans le quartier de Pigalle, a toute une histoire. Que pouvez-vous nous en dire ?
Grégory Millot : Effectivement le Sanglier Bleu est né dès les années 1910 et a connu une belle histoire, bien en phase avec son quartier. Un repaire pour les hommes politiques, pour les truands aussi, mais en même temps, une très belle maison, très bien notée, au point d’être étoilée Michelin dans les années 70.
Pourquoi le Sanglier Bleu ? Cela date des débuts justement. A cette époque, on se devait d’attribuer une couleur à un établissement qui allait perdurer. D’où le Moulin Rouge, mais également le Chat Noir, la Lune Rousse, le Perroquet Vert. Et bien entendu, nous sommes près de la Place Blanche… Donc il y a un jeu avec le Bleu Blanc Rouge.
Le restaurant a été repris il y a deux ans par l’humoriste Jacques Mailhot. Comment avez-vous fait pour attirer à nouveau une clientèle d’entreprise ?
C’est un travail de longue haleine, de tous les jours. Il faut se faire connaître et, à côté de cela, apporter de bonnes assiettes, un bon produit, à des prix très raisonnables. C’est vraiment ce qui nous permet aujourd’hui de bien fonctionner au déjeuner.
Concernant la fidélisation, vous menez des actions particulières ?
Fidéliser cela nous ramène, encore une fois, à la constance dans la qualité de nos produits. Il faut aussi reconnaître la clientèle, savoir qui est qui. Et bien entendu, pour certaines sociétés, il peut y avoir quelques avantages.
Vous recevez des titres restaurants depuis que vous avez cette clientèle d’entreprise ?
Complètement. Pour vous donner une idée, lorsque nous avons débuté, nous recevions deux à trois Tickets Restaurant® par semaine. Aujourd’hui, nous sommes à trente ou quarante titres par jour.
Merci Gregory Milot
Merci à vous. Au revoir !