Bonjour Marc Antoine. Vous nous accueillez à Nîmes, où vous dirigez l’organisme de formation et de conseil Contrast, spécialisé dans la nutrition et à la sécurité alimentaire. Cela signifie quoi exactement ?
En pratique, nous dispensons des formations à tous les professionnels de l’alimentaire, qui portent à la fois sur le réglementaire donc l’obligatoire et sur les recommandations. Le sujet de l’hygiène et de la sécurité alimentaire se révèle très tendance, mais nous sommes également actifs sur les volets nutritionnels. Nous intervenons surtout dans les collectivités, notamment les crèches, le scolaire et le médico-social. Enfin, il y a des formations liées aux questions de surpoids, de maladies d’origine nutritionnelle, d’allergies et d’informations associées en direction du consommateur.
Une cantine qui voudrait proposer des menus bio à ses enfants va donc pouvoir s’adresser à vous pour les mettre en place ?
Exactement. Nous ne faisons pas de publicité, car nous avons la chance d’avoir un réseau très bien développé. En particulier dans les collectivités, le contact viendra d’une première rencontre lors d’une formation réglementaire, ou d’une recommandation par le bouche à oreille. En ce moment, nous sommes très sollicités sur ces thèmes du bio, de l’anti-gaspillage alimentaire, des démarches écoresponsables. Et c’est bien car on peut vraiment les volets nutrition et hygiène dans toute cette démarche environnementale.
Vous êtes une TPE et pourtant vous travaillez avec de grandes collectivités, de grandes entreprises aussi comme aéroports de Paris. Comment trouvez-vous vos clients?
Peut-être ,en toute humilité, faut-il plutôt se demander comment les clients nous trouvent ? C’est un peu comme pour nous avec Edenred. A un moment c’est la force de l’humain qui compte et fait la différence. Et nous nous voulons très présents, très réactifs, très disponibles. Je ne fais pas un procès aux plus grosses structures mais il est certain que notre réactivité, le fait que nous soyons facilement joignables, cela fait une différence et sans doute notre force.
La question du déjeuner le midi, a dû vous préoccuper au cours de ces années d’existence. Comment la traitiez-vous jusqu’à présent ?
En toute franchise ? Je ne la traitais pas. C’est-à-dire que notre salariée, le midi, partait pour déjeuner, et que nous ne nous en occupions pas. C’est en échangeant avec nos clients, et notamment les restaurateurs, que la question du titre restaurant a pris forme, parce qu’elle revenait souvent sur la table.
Je me suis donc dit qu’il fallait y aller. Surtout qu’en termes de management, les salariés apprécient énormément le geste. Cela représente pour eux une plus-value. Finalement, c’est presque naturel.
Et si notre choix s’est finalement porté sur Ticket Restaurant® et par la suite sur les chèques cultures Edenred, c’est aussi très logique. Car à force de voir des restaurateurs, on se rend bien compte de la force de ce produit.
Merci beaucoup !