Ressources Humaines

Management de transition : un baromètre encourageant

Une étude de la FNMT confirme la dynamique autour du management de transition en France. Les missions s’allongent, et la gestion du changement prime sur le « body shopping ».
#Recrutement #Organisation
13 avril 2015

Une étude de la FNMT confirme la dynamique autour du management de transition en France. Les missions s’allongent, et la gestion du changement prime sur le « body shopping ».

Depuis plus de trois ans, la FNMT (Fédération Nationale du Management de Transition) mesure au travers de son baromètre annuel l’évolution d’un métier en plein devenir en France, mais déjà bien  ancré dans les habitudes anglo-saxonnes.

La version 2014 du baromètre FNMT permet de vérifier l’adhésion croissante des entreprises pour ces missions certes temporaires, mais considérées comme de plus en plus stratégiques. On retiendra en particulier l’accroissement régulier du chiffre d’affaires correspondant, de 64% en 3 ans.

L’industrie reste le premier client du management de transition

C’est toujours l’industrie qui « consomme » le plus de managers de transition. « Les missions concernées portent sur des remplacements de directeurs d’usine, ou des remises en ordre de chaînes de fabrication », expliquait d’ailleurs Guy Cabri-Wiltzer, président de Nim Europe et de la FNMT, dans un récent entretien accordé à Manager Attitude.

La gestion du changement, un objectif plus stratégique

Si les missions s’allongent régulièrement – leur durée moyenne est désormais de 211 jours contre 201 en 2012, c’est surtout leur nature qui change. En l’occurrence pour plus de gestion du changement (30%), de conduite de projets (28%) et moins de management de relais (25%). Une évolution appelée de leurs vœux par les acteurs du secteur, comme Emmanuel Buée, dirigeant de l’activité Ressources de Transition au sein du Groupe H3O Richesses Humaines : « Dans nos missions, le manager a pour objectif de faire évoluer l’organisation sur laquelle il intervient ». Et comme « les entreprises travaillent à la conduite du changement en amont, cela nous permet, lorsque nous intervenons suffisamment tôt, d'éviter les crises et de réduire la durée de nos interventions. L’origine de notre métier était la crise mais son avenir réside dans le changement naturel, la performance ou encore la conduite du progrès ».